2020, en route !

Les objectifs d’une architecte d’intérieur sur Bordeaux

 

Après 18 mois d’activité, ce changement de décennie résonne pour la première fois comme une injonction à prendre du recul. Appuyer sur le bouton PAUSE et se remettre en question. Consacrer du temps à analyser ce que l’on a fait, ce qui a fonctionné ou pas, ce dans quoi on a été bon et ce dans quoi on aurait pu faire mieux autrement (car « le Mieux est l’ennemi du Bien »). Tout cela n’est pas du temps perdu, bien au contraire. C’est du temps gagné pour la suite, très précieux lorsque l’on est cheffe d’entreprise. Ce mois de janvier sera donc consacré à la réflexion et à la recherche de solutions plus rapides, efficaces et surtout agréables à mettre en place pour les 12 prochains mois. Voici mes objectifs et axes de développements, qui pourraient tout aussi bien vous intéresser, quelle que soit votre activité.

L’ébullition des fêtes passée, tout retombe à plat un peu comme un soufflé sortant du four. Entre le 26 décembre et le 2 janvier, je consacre les derniers jours de l’année… à Moi-Même ! 😊 Après plusieurs mois d’absence rédactionnelle, je change d’environnement (comprenez, je me pose dans le canapé, ordinateur sur les genoux) et je prend le temps d’ordonner mes pensées. Car j’en ressens le BESOIN. Et quand un besoin se fait sentir, ce que m’aura appris 2019, c’est qu’il faut savoir l’écouter. Tant pis pour ces deux ou trois projets que j’aurais aimé avancer le plus possible avant le nouveau rush de janvier. Pour la culpabilité (qui de toute façon s’invite à chaque fois que je fais une pause, qu’elle soit de 10mins ou de deux jours). Et pour la peur incontrôlable, incarnée par cette petite voix qui me souffle à l’oreille « est-ce que tu vas y arriver ? est-ce que tu vas tout gérer ? tu n’as pas vu un peu trop grand ? ». Tant pis. La reprise du boulot « architectural » pur et dur, les maisons à rénover sur Bordeaux et les optimisations d’espace se feront un peu plus tard.

Objectifs n°1 : OR-GA-NI-SA-TION

Ces derniers mois ont été intenses, et je me suis plusieurs fois sentie dépassée. Je veille à TOUJOURS respecter mes engagements, car c’est selon moi la base de tout bon professionnel. Pour ne plus subir la charge de travail, et pour que chaque créneaux horaires soient dédiés à une action, je vais tenter de réajuster mes journées. Pour cela, je me répète encore, mais je m’inspire beaucoup de la Reine de l’Organisation en la personne de Julia. Ses billets de blog, ses stories sur IG et ses formations destinées aux Freelances sont d’excellents conseils. J’envisage même d’investir sur sa formation Trello, pour optimiser davantage l’utilisation de cet outil.

Ma solution : je démultiplie mon planning. Cela me rassure énormément d’avoir une version papier pour les RDV que je trimballe partout avec moi, et une version Google pour lister absolument tout mon travail, consultable partout depuis mon téléphone/ordinateur. Je crois que se faire confiance pour la gestion de son planning, c’est la clé. J’entends par là : organiser sereinement sa semaine le dimanche soir et RESPECTER scrupuleusement chacun de ses créneaux établis, même si au quotidien finalement je ferais bien telle tâche avant/maintenant/après. « Je n’ai pas fini ce projet ! Une urgence vient de tomber ! » Détend-toi, tu finiras demain. Cela peut attendre un jour ou deux, non ?! Être architecte d’intérieur sur Bordeaux ne veut pas dire être dispo h24!

Enfin, mon grand défi personnel sera d’avancer de jour en jour mon réveil pour me lever plus tôt. Pas de problème en été pour me lever avant 7h, mais impossible en hiver d’ouvrir les yeux avant 8h… 😴 Je perds donc facilement 2 à 3h sur mes journées… et c’est énorme. Il va donc falloir trouver l’équilibre entre « écouter son corps » et « mettre un coup de pied à l’étrier ». Si vous avez des suggestions, je suis disposée à tout entendre. (pssst… j’ai déjà lu le Miracle Morning et j’admire les personnes qui se lèvent aux aurores. Mais je doute de pouvoir arriver à me lever à 6h un jour).

Objectifs n°2 : Développer des process simples

En étude pour être architecte d’intérieur, on vous inculque le process classique de la conception de projet, à savoir :

  • étape 1 : phase Esquisse
  • étape 2 : phase APS (Avant-Projet Sommaire)
  • étape 3 : phase APD (Avant-Projet Définitif)

Ce déroulé permet d’avancer avec cohérence dans un projet, en appliquant la technique de « l’entonnoir ». De ne pas aller trop vite pour ne pas rater certains détails, et d’explorer toutes les possibilités de création pour s’éviter de revenir en arrière. Cela permet également de faire valider chaque phase par son client.  Selon la taille du projet, la conception prend minimum 3 mois à 12-24 mois pour les gros projets de construction. Mais dans la réalité, il y a pleins de façon de faire, et mes rencontres avec d’autres professionnels me l’ont bien prouvés. À mon échelle, je me rends compte que pour des projets spécifiques, je pourrais revoir cette méthode pour la condenser au maximum. Un gain de temps pour moi, dans une volonté d’aller à l’essentiel, et un gain de temps ++ pour le client qui peut être parfois pressé. Par exemple, dans le cadre d’une rénovation d’un appartement en vue de faire de la location : les clients ne vont pas y vivre personnellement, ils ne vont donc pas s’investir de la même manière, financièrement et sentimentalement parlant. Avec cet exemple, nous sommes plutôt sur un objectif de rentabilité. Il faut donc miser sur l’efficacité du projet à moindre coût, ce qui justifie de concevoir un projet en deux étapes plutôt que trois. Il y a donc ici quelques chose à développer…

J’envisage pourquoi pas de tester et changer certains de mes outils. Idem, à l’école, on vous apprend à maîtriser le sacro-saint Autocad et autres logiciels, certes puissants mais pas toujours intuitifs. L’apogée d’internet aura permis à des entreprises de développer de nouveaux outils plus ergonomiques. J’entend beaucoup parlé de HomeByMe et Kozikaza. Des outils en ligne accessibles à tous qui permettent de faire ses plans 2D rapidement et ses projections 3D avec des textures et du mobilier. Je vais très certainement tester ces outils pour connaître leurs limites et voir s’ils peuvent effectivement apporter un gain de temps. Si vous êtes dans le même domaine que moi, je serais curieuse de connaître vos outils de prédilection.

Je vais ensuite mettre en place un outil de gestion financière pour centraliser toute ma comptabilité. Certains de ces logiciels de devis et facturation permettent de réaliser un suivi très pointu. Par exemple , Freebe peut être intégré à votre banque et déclarer votre CA à l’URSSAF automatiquement. Vous pouvez suivre la courbe de votre évolution et être prévenu lorsque vous approchez dangereusement du seuil de la facturation de TVA (pour rappel en 2020, en professions libérales, 34 400 € (seuil majoré à 36 500 €)). Bref, cet assistant a pour but de vous faire gagner les quelques heures que vous passez par mois à vous arracher les cheveux sur vos chiffres…

Cela enclenchera le pas sur l’envie cette année, si cela m’est financièrement possible, de déléguer les tâches dans les domaines qui ne sont pas de mon ressors. La comptabilité bien sûr, mais aussi l’administratif avec la gestion de mes contrats et du RGPD, la communication sur les réseaux, les relations presse, etc… Toujours dans l’idée de me dégager du temps, tout en investissant sur une stratégie de développement constructive.

La finalité de tout cela ? Retrouver plus de plaisir ! Aller à l’essentiel et ne garder que le « Pourquoi » qui m’anime.

Objectifs n°3 : Et sur les réseaux sociaux ?

Puisqu’à ce jour, je gère seule ma communication sur les réseaux, la stratégie recommandée est de capitaliser sur LE réseau où vous vous sentez le plus à l’aise. Pour ma part, il s’agit d’Instagram. En 2020, j’aimerais renouer avec le plaisir du partage d’infos, bons plans, visites, coups de cœur… qui s’est peu à peu étiolé ces 6 derniers mois. J’aimerais développer du contenu varié et tester de nouvelles envies. Trouver une trame visuelle qui me plaise. Tout cela en limitant mon temps sur les réseaux, bien sûr. Car on peut vite se faire happer par nos écrans. Ma solution, c’est d’enclencher le timer sur l’application, et de dédié chaque jour un créneau horaire pour cela. Ni plus, ni moins. Investi intelligemment, ce temps limité devrait aussi me permettre de développer d’autres axes.

Ensuite, si vous tenez à votre visibilité sur plusieurs réseaux, il suffit de démultiplier ce même contenu sur d’autres canaux. En modifiant légèrement son texte en fonction de sa cible, mais généralement un simple copier-coller suffit. Malheureusement pour nous, l’offre d’architecte d’intérieur sur Bordeaux fait que nos potentiels clients sont dispatchés sur plusieurs plateformes. Il faut donc aller les chercher. Par exemple, et c’est un choix personnel, je ne communique pas de la même manière sur Instagram que sur Linkedin.

Serait-ce également le bon moment pour développer une présence sur Youtube ? (je vous en parle un peu plus loin)

Objectifs n°4 : Programmer des temps de repos mérité

Dans mon développement, il est encore un peu tôt pour oser parler de « vacances », et pourtant… On le sait : s’aérer l’esprit, partir loin, rencontrer d’autres cultures est salvateur pour le cerveau et pour nourrir la créativité. Je ne suis pas partie à l’étranger depuis février 2018. Et cette année, je ressens l’envie de découvrir un pays. Un objectif un peu différent, mais je sais qu’il sera bénéfique. Je n’ose pas encore m’offrir un voyage, car que diront mes clients ? mes collaborateurs ? qui va gérer les imprévus en mon absence ? et si demain tout s’arrêtait ? C’est très dur de déconnecter complètement sans culpabiliser. Bien qu’il soit déjà difficile de se libérer du regard d’autrui, il est encore plus compliqué de vivre avec le jugement que l’on porte sur soi.

Pourtant, j’ai besoin de lire, de jardiner (et pas en fin de journée quand il fait nuit). J’ai besoin de cuisiner pour satisfaire ma gourmandise. J’ai besoin de bouger pour être en bonne santé et repousser mes limites. Et j’ai besoin de passer du temps en famille, entre amis. Je sens donc qu’il faut absolument que j’aménage mon planning en fonction des moments où je suis la plus productive. Se forcer lorsqu’on a l’esprit ailleurs, c’est la meilleure façon de mal faire les choses. C’est pourquoi je vais expérimenter différemment.

À partir de février, je vais condenser au maximum mon travail du lundi au jeudi, et je vais dédier ma journée du vendredi aux tâches connexes. C’est-à-dire aux tâches qui sont liées au travail mais qui ne sont pas considérées 100% comme telles (musées, afterworks, réseaux, documentaires, formations, compta…), et aux tâches personnelles liées à la gestion du foyer et au bien-être (courses, ménage, bricolage, jardinage…). Donc pas de rénovation, d’optimisation d’espace, une façon de récompenser mon cerveau en lui « donnant » une journée de relâche. Inconcevable pour moi de visiter une expo ou de faire du shopping un samedi lorsqu’il y a foule, alors qu’être indépendant, c’est justement pouvoir gérer son temps librement. En revanche, je m’engage à travailler si nécessaire le week-end, puisque la maison est en ordre. 😊 Au regard de mon parcours, il me semble normal d’avoir mis deux ans à assimiler cela et à lâcher-prise. Si cette organisation ne fonctionne pas, tant pis. Je réajusterai, tout en me félicitant d’avoir essayé.

Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est de constater qu’un vendredi sur deux, je ne produisais pas de travail architectural. La raison en est que je me réunis avec mon Cercle Bouge Ta Boîte bi-hebdomadairement. Avec l’heure aller-retour de trajet (à vélo, donc improductive), les deux heures de réunions suivies généralement d’une heure ou deux de travail consacré au cercle, tout cela en plein milieu de la journée, j’avais beaucoup de mal à enclencher mon travail architectural à 16h. Ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsque je planche sur un projet, j’ai besoin de longues phases d’immersion pour avancer. Travailler une heure par-ci, 30 minutes par-là, c’est impossible. En dédiant cette journée du vendredi à mes réseaux et aux tâches connexes, et en étant en phase avec cela, je me libère l’esprit. À mon sens, il s’agit simplement de réorganiser les créneaux dans mon emploi du temps (Tetris, vous connaissez ?) 😂

Objectifs n°5 : Esprit sain dans un corps sain

Au top de ma forme en 2017 avec quelques challenges sportifs à mon actif, devenir entrepreneure aura chamboulé ma vie au point d’anéantir mes habitudes. Il fallait en passer par là. En 2020, j’ai la ferme envie de reprendre ma santé en main. Premièrement, parce que je vieillis 😅 et qu’il faut bien entretenir cette enveloppe corporelle que la Nature nous prête. Deuxièmement, parce qu’un corps sain amène un esprit sain. On tombe moins souvent malade, et on développe le goût de l’effort tout autant que celui du challenge.

Je suis toujours autant fan de vélo et de course à pied, et j’ai découvert tout les bienfaits du yoga. Je planifie deux séances de sport par semaine (je suis plutôt du soir)+ une activité le dimanche (s’il fait beau), et je respecte cet engagement rigoureusement. Ce qui laisse de la place pour caler deux soirées professionnelles (pas plus, sinon je sature) et de temps à autre une soirée entre amis. Le reste, c’est du off (ou du boulot). Et tout cela est modulable à souhait !

J’ai récemment pris conscience que je lisais beaucoup le soir avant de me coucher. C’est mon créneau Miracle Evening ! Je culpabilisais de ne pas prendre ce temps de lecture le matin, suivi d’un temps de sport, puis d’un temps en salle de bain, puis d’un temps de petit déjeuner ponctué d’affirmations… Généralement, j’allumais mon ordi vers 10h-11h le temps de faire tout ça. Mais j’ai réalisé que j’avais besoin de démarrer ma journée au saut du lit, vite et tôt, sinon je ne la démarre pas du tout (c’est problématique 😅). Alors, je m’écoute désormais. Je bascule ce temps de sport et de lecture en soirée, et je concède minimum une heure à nourrir ma curiosité sur un sujet. La bio ou auto-biographie d’un personnage célèbre, des livres de développement personnel, ou en ce moment des formations en finance… ou parfois simplement une lecture détente.

Julie : 1 – Culpabilité : 0

Objectifs n°6 : Se donner les moyens d’avancer

J’en reviens à la formation. Il n’y a pas d’investissement plus important et rentable que d’investir sur soi ! Développer ses connaissances, c’est nourrir ses forces et en développer de nouvelles. C’est s’équiper pour surmonter tous les obstacles que l’on va rencontrer et pour se lancer dans de multiples projets.

J’ai découvert le « multipotentialisme » en 2019. Une personne multipotentielle est curieuse et créative. Elle a de nombreux centres d’intérêts qu’elle explore en simultané. Elle a soif d’apprendre et de profiter de ses connaissances pour créer des synergies entres elles, ouvrant ainsi la porte aux innovations. Les qualités du multipontentialiste sont : la rapidité d’apprentissage, l’esprit de synthèse et l’adaptabilité. Je me retrouve beaucoup dans cette définition, qui m’est apparue comme un soulagement. Auparavant, j’avais toujours la sensation de me disperser et d’être perçue comme une personne insatisfaite, versatile, voire instable, alors que je me considère simplement comme très curieuse et enthousiaste.

Aujourd’hui, j’accepte mieux la multiplicité des thèmes qui me passionnent. Je lance plusieurs projets en même temps sans craindre le jugement d’autrui. Ma seule limite, c’est moi. Quand je n’ai pas assez de temps à consacrer à un projet ou quand il ne me stimule plus assez, j’arrête. Diversifier mon activité et mes revenus me permet de jongler entre mes projets, selon mon état d’esprit ou mes priorités (ne jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier, surtout en freelance, mais cela ouvre un autre sujet).

À l’ordre du jour des formations sur lesquelles j’aimerais miser en 2020 :

  • un nouvel outil de conception 2D/3D pour gagner en efficacité (type Archicad)
  • l’immobilier, pour faire évoluer mon offre auprès d’investisseurs, en proposant du « clé en main »
  • l’écologie dans le bâtiment, et les éco-gestes au quotidien, pour prendre encore plus ses responsabilités vis-à-vis de la planète
  • la santé et les médecines douces, plutôt via le biais de lectures spécialisées, pour comprendre la mécanique du corps humain

Objectifs n°7 : Oser la nouveauté

L’inconnu fait peur. Sortir de sa zone de confiance est le premier pas à faire lorsque l’on veut bouger les lignes de sa propre vie. Aller vers la nouveauté est une façon de provoquer les opportunités, d’apprendre sur soi et de faire des rencontres intéressantes.

J’ai une envie qui me trotte dans la tête depuis un moment : miser sur le format vidéo. J’aimerais tourner des formats courts pour présenter mon activité d’architecte d’intérieur sur Bordeaux et mes projets. Je trouve que cela a beaucoup plus d’impact. On a vu Youtube prendre une ampleur considérable ces dernières années. Cette plateforme apporte des retombées immédiates car son contenu marque (ou non) les esprits. La contrepartie, comme pour tout moteur de recherche, c’est la régularité de publication. Et là, c’est une autre paire de manches… C’est un travail énorme que de produire du contenu vidéo.

Se faire accompagner par un professionnel de l’image serait l’idéal, mais cela demande d’allouer un budget à cette personne. En revanche, pourquoi pas commencer « avec les moyens du bords » en testant des idées, en brainstormant avec des collègues, en osant l’imperfection. Se déplacer d’abord en skateboard avant de rouler en Porsche. 😉 La méthode du pas à pas qui s’applique à chaque nouvelle envie.

Objectifs n°8 : IN-DUL-GEN-CE

Je conclurai avec cet objectif, au final peut-être le plus dur à atteindre, mais le plus essentiel. Être plus indulgente avec soi et avec les autres. Ne plus juger à la hâte, ne plus sur-réagir aux frustrations du quotidien. Je citerai (simplement) Michelle Obama qui dit : « Tout le monde sur Terre […] est porteur d’une histoire invisible, et mérite d’être considéré avec un minimum de tolérance. »

Un conseil : attention aux To-Do-List ! Synthétiser les tâches à faire, OK. Se sentir impuissante, ensevelie sous le nombre d’actions à mener, non ! D’autant plus que quand j’ai un truc à faire, même minime, je dois l’évacuer de suite. Sous peine que mon esprit soit pollué en pensées « fais-le, ou tu vas l’oublier ». Certaines personnes autour de moi me voit comme une « machine de guerre »… Et bien de temps à autre, la machine s’enraye, fume et disjoncte. C’est dommage de devoir prendre une journée OFF parce qu’on ne se sent plus le courage de tout mener de front. Alors que si on ne se chargeait pas trop, si on utilisait plutôt la Did-List (la liste de fin de journée qui récapitule tout ce qu’on a fait en 24h), ou si on était plus indulgent avec soi, on se sentirait mieux.

L’âge aidant, je fais ce constat à 31 ans que je commence à être plus bienveillante envers moi-même. Plus focalisée sur mes bonheurs et mes méthodes. Cette prise de conscience vient avec le temps (et c’est dommage d’ailleurs, car nous pourrions tous vivre une adolescence plus sereine 😅). La vie vous apprend qu’il faut en faire l’expérience sur la durée pour apprendre à l’appréhender.

Voila !

Il m’aura fallu 8h 34min et 16sec pour rédiger ces deux articles : bilan 2019 et objectifs 2020. Mais je suis très contente d’avoir pris ce temps à l’heure où tout va trop vite. Je me sens désormais sereine et prête pour « en découdre » ! #baptistelecaplain 😂 et j’espère que cette lecture vous aura donné quelques astuces et orientations utiles. Merci de m’avoir lu et d’être encore là. Merci de me soutenir comme vous le faites dans ma démarche.

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