Difficile d’estimer le montant de ses travaux quand on y connait rien, où quand l’inflation passe par là, comme c’est le cas en ce moment. Rien ne vaut les conseils d’un professionnel de l’espace, couplés à la bonne vieille méthode du comparatif de devis pour se donner une première idée. Malgré ce travail de préparation, c’est à cet instant fatidique que les clients se rendent compte réellement du coût d’une rénovation. Tous pensent pourtant avoir une belle enveloppe travaux au départ ! Les finances n’étant pas extensibles, il va donc falloir réaliser des ajustements de budgets pour rentrer dans les frais, sans trop sacrifier au projet.
Sur quoi voulez-vous faire une économie pour vos travaux ?
Règle numéro 1 : Economiser les coûts financiers veut forcément dire, augmenter son investissement en temps sur le projet. Certes, vous économiserez de l’argent, mais sachez que vous allez passer beaucoup plus de temps à traquer l’économie. Cela peut aller jusqu’à doubler la durée de vos travaux, la tripler voire plus, si vous réalisez vos travaux seul. Dès le départ, soyez bien au clair avec cette exigence, et assurez-vous d’avoir du temps et d’être disponible pour gérer votre projet, aussi bien du côté de votre vie professionnelle que personnelle.
La suite vous demandera de l’astuce autant que de la créativité, d’être bon communicant et bon négociateur. Et surtout, beaucoup de patience et de détermination. Accrochez-vous !
Dans cet article, je ne vais pas aborder le sujet des aides d’État à la rénovation, car ce n’est pas ma spécialité et je ne suis pas convaincue de leur réelle efficacité. Ces démarches sont donc toujours laissées aux soins des clients. Les conditions d’obtention de ces aides fluctuent et même si à la base, il s’agit d’une bonne intention de la part de l’État, dans la réalité, c’est beaucoup de démarches, de temps passé, et d’attente pour un gain minime et des entreprises qui ne jouent pas toujours le jeu.
26 astuces pour optimiser les coûts d’un budget travaux serré
1. Obtenir trois devis comparatifs
Sur votre futur chantier, faites passer au moins trois professionnels différents pour avoir une base de comparaison (et parmi eux, sollicitez au moins un courtier en travaux ou économiste de la construction). Vous pouvez solliciter des entreprises tous corps d’états ou des Maîtres d’œuvre qui auront leurs entreprises, de cette façon vous n’aurez qu’un seul devis pour l’ensemble du chantier. Ou bien vous pouvez faire passer des professionnels par poste (électricien, plombier, plaquistes, peintres, etc…) mais cela implique à chaque fois de caler plusieurs RDV. D’autant plus que je vous déconseille de faire passer des concurrents en même temps (si vous pensiez faire une pierre, deux coups, c’est raté). Cela peut créer un malaise, et vous n’aurez pas la possibilité de discuter franchement avec vos interlocuteurs. Prenez le temps à cette étape de créer des conditions propices à la rencontre et à l’échange. C’est mine de rien sur l’impression et les conseils que vous feront ces professionnels, que vous allez pouvoir ensuite baser votre choix. Ces offres comparatives vous permettront d’y voir plus clair sur le budget.
2. Faire la démolition soi-même
D’entrée de jeu, avant même d’avoir démarrer la transformation, il faut faire place nette. Et ce poste, souvent négligé par les clients, représente un vrai coût. À la main d’œuvre et au taux horaire, on oublie souvent que déposer des gravats et encombrants en déchetterie coûte de l’argent à un professionnel, qu’il vous répercute sur votre facture. Si vous êtes aguerris, vous pouvez peut-être envisager la dépose d’une ancienne cuisine, salle de bain, d’une cloison non-porteuse, d’un papier peint ou revêtement de sol, à votre charge moyennant de l’huile de coude. 😉 Attention : s’il y a des modifications à faire au niveau de la plomberie ou de l’électricité, je vous déconseille d’opérer seul, à moins d’être assister d’un vrai pro.
3. Ne pas déplacer les réseaux existants
Dans un chiffrage, les postes techniques comme la plomberie et l’électricité sont des postes qui peuvent coûter très chers, et qui doivent impérativement être effectués par des personnes qualifiées. Pour vous éviter de trop grosses dépenses, lors de la conception de projet, calez-vous le plus possible sur la plomberie et l’électricité en place. Ne tentez pas de déplacer un toilette ou de créer une cuisine si les arrivées et évacuations d’eau sont trop éloignées. Vous rajouteriez une complexité au projet, en plus d’un surcoût. Il doit forcément y avoir une solution de facilité optimisée qui doit vous convenir.
4. Eviter le ratissage des murs
La rénovation des murs est un poste trèèèès gourmand, car il nécessite plusieurs étapes fastidieuses. Entre un ratissage et/ou un ponçage, une-deux-trois passes d’enduit et deux couches de peintures de finition, le peintre interviendra pas moins de 5 ou 6 fois sur la surface. Multiplier au nombre de mètres carrés à traiter et au temps passé, et le devis augmente instantanément. Si vous voulez absolument cacher une gouttelette ou une toile de verre à moindre coût, la solution est peut-être de rajouter une épaisseur supplémentaire en posant une plaque de plâtre. Attention, il faudra refaire toutes les découpes et passer les deux couches de peinture de finitions ou un papier peint, et vous perdrez un peu de surface habitable (il faudra peut-être aussi reposer une plinthe). Ou bien vous pouvez choisir de poser un lambris en bois sur toute la hauteur ou juste en soubassement, que vous peignez ensuite pour éviter l’aspect vieillot et cache-misère. Attention, vos murs ne doivent présenter aucun signe d’humidité, sinon ce sera la catastrophe dans 3, 6 , 12 mois et vous serez bon pour recommencer.
5. Eviter le ratissage des plafonds
Même combat que pour la rénovation des murs, la rénovation des plafonds demandent beaucoup de temps. Ajoutez à cela la pénibilité de devoir travailler les bras tendus, et le coût sera toujours majoré par rapport à celui des murs. Si votre hauteur sous plafond vous le permet, vous pouvez envisagez de l’abaisser de 10 à 15cm en créant un faux plafond en placo-plâtre sur rails, ou bien en installant un plafond tendu. Vous réaliserez ainsi une économie sur ce poste, et en prime vous pourrez retravailler l’éclairage.
6. Faire les peintures soi-même
C’est souvent le poste sur lequel les clients espèrent pouvoir optimiser le plus les coûts de leur budget serré. Mais attention, comme décrit précédemment, la peinture demande beaucoup de temps, de patience et de précision. Vous aurez beau avoir fait une belle rénovation, si vous rater les peintures de finitions, vous ne verrez plus que ça… Vous pouvez aussi vous atteler à la pose de papiers peints. En revanche, ne négligez pas la qualité des peintures et papiers que vous allez utiliser. Je vous déconseille tous ce qui sera « premier prix », car utiliser des peintures de piètre qualité, c’est l’assurance de devoir en utiliser de plus grande quantité pour atteindre la bonne couvrance. C’est totalement contre-productif. De même qu’une peinture « premier prix » (= peu pigmentée) ne vous donnera jamais un rendu final homogène ou « comme sur la photo »… Ne lésinez pas sur cette dépense. Sans acheter du Farrow&Ball, tournez-vous vers des marques professionnelles type Unikalo ou Sikkens.
7. Poser une dalle pvc sur un sol existant
Le sol actuel ne vous convient pas et vous voulez le changer. Vous rêvez d’un parquet contrecollé pour son rendu et sa chaleur. Mais entre la dépose du sol existant, le ragréage complet pour rattraper une surface plane, et la fourniture et pose du nouveau revêtement de sol, on atteint des budgets stratosphériques. Il existe une solution plus abordable : la dalle plombante ou dalle PVC. Ce sont des matériaux que l’on peut poser sur une dalle béton nue ou sur un carrelage existant, selon les spécificités des produits qui peuvent pour certains « absorber » le calepinage des joints en-dessous. Ces revêtements sont posés dans des ERP et magasins qui reçoivent beaucoup de public. Ils répondent donc à des normes de résistance et de qualité, parfaites pour du locatif. Les fabricants développent de plus en plus le filon, ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir de très belles impressions et effets de bois, béton, carrelage, sans les inconvénients d’une pose. En effet, ce sol PVC se pose en rouleau ou en dalle, se découpe et se colle très facilement et donc si à l’avenir vous avez besoin de remplacer une zone, c’est possible sans tout déposer. On divise ainsi la note par deux ou par trois.
8. Conserver et relooker les éléments existants
Cette astuce est valable sur n’importe quel élément de mobilier, sur un revêtement bois ou carrelage, que vous pouvez repeindre pour éviter de jeter. Mais c’est bien souvent sur le poste de la cuisine qu’elle révèle tout son potentiel. Les ménages français investissent en moyenne 5000€ (hors électroménager, hors pose) dans la rénovation d’une cuisine. Un budget important auquel s’ajoute tous les « à cotés ». Si l’implantation vous convient et si les caissons et mécanismes sont en bons états, vous pouvez simplement changer vos façades auprès d’entreprises spécialisées comme Ryk, Plum ou Bocklip, pour deux fois moins cher. Parfois, simplement remplacer vos poignées contribue à moderniser et changer le style de votre cuisine.
9. Opter pour une cuisine en kit à monter soi-même
Cette option vous fera faire une belle économie sur l’achat de votre cuisine, versus des caissons montés-collés d’usine. Elle vous demandera cependant d’investir de votre temps sur le montage. En plus, vous ferez également une économie entre 800 et 1800€ ht sur la pose réalisée et facturée par des artisans. On étudie plus longuement la question dans un article comparatif des enseignes de cuisine qui propose le meilleur rapport qualité-prix.
10. Choisir un plan de travail stratifié
Il existe pléthore de matériaux pour ses plans de travail de cuisine, avec chacun leurs spécificités, leurs avantages et inconvénients. Mais il est indéniable que le stratifié remporte la palme du tarif le plus accessible. Dans un article dédié, on passe également en revue tous les matériaux de plans de travail disponibles et comment les budgéter.
11. Rafraîchir la crédence
Une fois encore, pour vous éviter une dépense en revêtement mural, vous pouvez soit peindre votre crédence (mais attendez-vous à la repeindre fréquemment, entre l’usure, les projections et les produits d’entretien décapants…), soit coller une plaque en PVC par-dessus l’existante, comme nous l’avons fait sur le projet ci-dessous. Le rendu est lisse, brillant et résiste aux tâches. Pour l’entretien, un coup d’éponge et du savon. Un solution facile pour une centaine d’euros. Attention à bien jointer les bords pour éviter les infiltrations d’eau !
12. Choisir ces meubles en seconde main
La récup’, le recyclage, la seconde main… tous ces circuits se développent de plus en plus. Vous ferez de belles économies en achetant d’occasion votre mobilier ou votre électroménager (en effectuant quelques vérifications de base, comme par exemple demander les factures d’origine). Créez-vous des alertes sur LeBonCoin, Youzd ou Geev. Flânez chez Emmaüs et vos brocanteurs préférés. Les arrivages sur ces plateformes sont continuels. Aussi, n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil régulièrement. Vous l’aurez compris, la seconde main vous demandera donc du temps personnel et de la patience, parfois d’ajuster votre projet en cours de route, mais cela en vaut vraiment la peine.
13. Limiter les intermédiaires
Lorsque cela est possible, essayez de passer en direct pour l’achat de vos fournitures. Déplacez-vous en magasins pour connaître les conditions d’achat auprès des particuliers. Ou faites votre shopping sur ManoMano (#meilleurami). Vous réaliserez ainsi une économie sur la fourniture, parfois non négligeable. Mais si vous réalisez vous-mêmes ses achats, sachez que vous cela vous demandera de gérer également la livraison et la réception des fournitures, et donc encore plus de temps, là où un artisan prendra tous ces frais et déplacements à sa charge.
14. Faire du Cashback
Si vous réalisez vos achats sur internet, il existe des sites, comme Igraal, Widilo, JoinHoney ou encore eBuyClub, qui vous permettront de récupérer un pourcentage sur vos achats sur un portefeuille virtuel. Vous pouvez ensuite réutiliser cet argent pour de nouveaux achats ou le virer sur un compte bancaire. Les cagnottes montent généralement doucement mais si vous dépensez plusieurs milliers d’euros, cela peut vite être intéressant.
15. Utiliser des matériaux peu chers
Facile à dire, plus compliqué à faire. Aujourd’hui, quand on parle de matériaux abordables, on pense aux dérivés de bois ou de plastiques. Pour le bois, cela aurait encore eu du sens de vous dire cela il y a 2 ans, mais l’inflation est passé par là, et tous les tarifs des bois ont flambés (sans mauvais jeu de mots 🔥). Même l’OSB et les contreplaqués ! Essayez donc de privilégier un aggloméré ou reconstitué, par rapport à un bois ou une pierre massifs. Et tournez-vous vers la récup’ si vous n’arrivez pas à rentrer dans votre budget.
16. Ne rien jeter et réutiliser les chutes
Dans votre conception, essayez d’optimiser au maximum vos achats de matériaux. Par exemple, essayez d’anticiper les quantités justes dont vous aurez besoin, et s’il y a un surplus, prévoyez de le réutiliser. Une chute de bois peut se transformer en petite étagère. Des chutes de carrelage peuvent devenir une mosaïque décorative. Une chute de plan de travail peut devenir une table de chevet, etc… Inspirez-vous des tutos qu’on trouve facilement sur Youtube ou Pinterest, vous seriez surpris du nombre de petits accessoires qu’on peut réaliser avec trois fois rien.
17. Rester sur du standard
Évitez au maximum le sur-mesure, quand c’est possible. Et c’est moi qui vous dit cela, alors que le sur-mesure est LA solution pour optimiser au maximum une petite surface. Mais le respect du budget avant tout. Pour une cuisine, choisissez des caissons standards et terminez avec un fileur ou un habillage. Idem, pour créer des dressings semi mesure, rien ne vaut le mix des caissons de grandes distributions avec quelques finitions sur-mesure. Pour la douche, restez sur les tailles standards de receveurs et surtout, de parois de douche. Le moindre ajustement de dimension pourrait faire doubler votre facture.
18. Occulter vos dressings avec un rideau
Grand dilemme que de devoir subir visuellement les intérieurs de ses placards pas toujours bien rangés, ou bien d’investir sur un système de fermeture pas toujours abordable. Il n’y aura pas meilleur marché que d’opter pour une tringle et un joli rideau, versus une porte battante ou une porte coulissante. Faites tomber votre rideau au ras du sol, ou bien si vous ne voulez pas faire d’ourlets, prenez-le un peu plus long pour le laisser traîner au sol (mais attention, attrape poussière garanti).
19. Privilégier les placards plutôt que les tiroirs
Une fois de plus, on fait face à un vrai dilemme avec ce point. Les tiroirs offrent une vraie optimisation du rangement et une vue d’ensemble agréable dès l’ouverture, mais à l’achat leurs systèmes sont bien plus chers qu’une simple étagère avec une porte battante. À vous de déterminer là où le tiroir est essentiel, et où il l’est moins. Dans la cuisine, je vous recommande de prévoir au moins un tiroir pour les couverts et un casserolier.
20. Simplifier la douche
Si le cloisonnement vous le permet, vous pouvez réaliser une douche ouverte, avec suffisamment de recul pour limiter les projections d’eau, et ainsi économiser sur l’achat de plusieurs parois vitrées. Si ce n’est pas possible, retravaillez le cloisonnement et essayez de faire en sorte que seul l’accès à la douche soit vitré avec une porte battante de largeur standard (entre 60 et 90cm). Au-delà, les prix des modèles de portes fixes ou plus sophistiqués vont s’envoler.
21. Acheter malin
Traquez l’économie et les bonnes affaires sur les sites de bricolage spécialisés comme ManoMano ou Leroy Merlin . Régulièrement, vous trouverez des offres promotionnelles très intéressantes. Ces grandes enseignes ont aussi des partenariats avec des marques et fournisseurs, qu’ils achètent en gros, et donc qu’ils peuvent revendre à des prix compétitifs. Attention cependant aux pièges du marketing : impossible de vérifier l’état du stock. On vous informera qu’il ne restera que « deux pièces disponibles » (et parfois ce sera faux) où que le produit est « en cours d’approvisionnement sous 10 jours » (faux aussi). Si vous trouvez une bonne affaire sur le net, prenez-la de suite, au risque que la référence soit en rupture de stock d’ici un mois ou deux. N’anticipez pas trop ces achats, faites-les au moment où vous avez besoin de commander, au risque de devoir recommencer tout votre sourcing.
22. Acheter encore plus malin
Traquez les bons plans sur les sites de Ventes Privées ! Il y a également de très bonnes affaires à faire sur BricoPrivé ou VentePrivée, à la condition que vous en soyez pas pressé pour la livraison. L’exemple le plus flagrant est sur les packs de bâtisupport et WC suspendu, proposés autour de 300-350€, contre 600-700€ si vous prenez tout à l’unité. Pensez aussi aux soldes et aux fins de série en magasins. Parfois vous tomberez sur des stocks dont les enseignes veulent se débarrasser, et vous pourrez négocier les prix.
23. Regrouper les matériaux
Quand on rénove, on est vite inspiré et tenté d’associer différents motifs de carrelage ou matériaux pour créer une belle atmosphère. Mais si le budget travaux est serré, mieux vaut appliquer la technique de centralisation des matériaux. On évite donc de diversifier les références, et on restreint son choix à 1 ou 2 références pour acheter au volume. On peut utiliser le même carrelage en sol de la salle de bain, que l’on retrouve en crédence de cuisine, par exemple. Mais vérifiez bien que le carrelage soit compatible avec l’usage voulu : on pourra poser un carrelage de sol en mural, mais on ne pourra pas poser un carrelage mural au sol. Si le budget travaux est vraiment serré, restez simple dans vos choix. En choisissant un carrelage aux dimensions standard 30×60 en blanc en pose droite, versus un petit format 15×7 avec un calepinage à bâton rompu, vous tendrez vers un budget à 30€/m² au lieu de 60€/m² une fois posé.
24. Poser du carrelage lorsque nécessaire
Entre l’achat et la pose, ce matériaux est coûteux. Bien qu’on se tourne vers lui spontanément pour les pièces humides, je vous recommande de poser du carrelage uniquement là où c’est strictement nécessaire : dans la cabine de douche, sur les murs ou encadrements de baignoire, à l’arrière des vasques et éviers. Point. Autre alternative pour la rénovation des pièces humides, vous pouvez installer des panneaux muraux type Panolux hydrofuges, aux dimensions adéquates. Vous gagnerez un temps fou à la pose.
25. Acheter en gros
C’est une astuce qui demande un fort investissement au départ, mais vous serez 1, en position de négociation face au commercial, et 2, économiquement gagnant sur le long terme. Vous pouvez vous regrouper et vous mettre à plusieurs pour acheter en lot, et stocker la marchandise en trop pour le prochain projet. Certains investisseurs ne rénovent que des immeubles de rapport de plusieurs lots pour cette raison.
25. Recruter un assistant
Si vous réalisez les travaux vous-mêmes, vous pouvez embaucher un assistant bricoleur pour la journée sur des plateformes comme Needhelp, Supermano ou Frizbiz. Cette aide serait la bienvenue pour vous assister sur de petites tâches (peinture, montage et pose de meubles) et pour vous permettre d’aller plus vite. A exclure pour des interventions sur l’électricité et la plomberie, sauf si vous pouvez vous assurez des compétences techniques de ces personnes.
26. Oser les DIY
Laissez parler votre créativité ! Si vous êtes manuel, vous pouvez tenter de réaliser un Do It Yourself, à moindre coût. Par exemple, pour créer une séparation ou un claustra (avec une corde ou des filins), pour créer vous-mêmes vos propres luminaires (Aïe, le budget éclairage !… 😖) avec une corbeille retournée, etc… Youtube et Pinterest regorgent d’idées astucieuses et de Hacks (détournements) d’objets.
À vous de jouer !
Vous l’avez compris, la voie de l’économie vous demandera du temps et de la patience.
Quoiqu’il en soit, en tant que professionnelle, même si cette voie vous fera faire instantanément des économies sur votre budget travaux, je vous déconseille de recourir « au black ». Vous aurez beau connaître une personne de confiance qui travaille bien, réaliser des travaux au black signifie que le chantier n’est pas assuré, et s’il arrive un accident ou un dégât chez vous ou chez un voisin, vous en porterez seul la responsabilité et la réparation. À ce jeu là, on peut parfois perdre gros. À vous de prendre ce risque ou non.
Et d’un point de vue fiscalité, faire de l’investissement locatif en LMNP vous permettra aussi de déduire de vos futurs loyers, les travaux de rénovation effectués. Cela permet d’amortir dans le temps vos dépenses, et de « récupérer » votre investissement en ne payant aucun impôt sur vos loyers. Ça vaut le coup et parfois, cela permet d’augmenter son budget. J’ai eu le cas d’une cliente que m’avait solliciter avec un budget travaux de 15K. En lui conseillant de faire du LMNP, son comptable lui a fait un prévisionnel, et finalement, elle a pu injecter 25k sans que cela ai d’impact sur sa trésorerie. Et nous avons pu réaliser les travaux sereinement, car le budget était plus cohérent. Alors, si vous envisagez un tel projet, prenons 10 minutes pour en discuter.
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